Communiqué de Sud frac et de la CGT.
vendredi 29 novembre 2013, par
Parce que les conditions de travail sont devenues insupportables pour tous, notamment pour les disquaires et les libraires et que l’avenir est sombre,
Parce que le plan social en cours sur RELAIS et CODIREP qui vise à éliminer 180 emplois dont l’essentiel sur le disque va jeter dans la précarité nombre de nos collègues,
Parce que le choix de la Fnac est porteur d’inquiétude grave sur l’avenir, en ce qu’il participe activement au déclin de la filière, outre les conséquences sur la diversité et la production,
Que le sort réservé à 2 filiales en 2013 va entraîner la contagion, le rythme d’un plan social par an paraît acquis,
Que le disque est générateur d’achats et de flux dans nos établissements et que la direction de la boite n’a aucune solution de rechange qui permettrait « d’y croire »,
Qu’à l’évidence, il s’agit d’économies de court terme et que c’est inquiétant,
Parce qu’également les conditions du plan de départs volontaires sont scandaleusement basses,
Parce que les augmentations de salaires ne sont qu’un lointain souvenir,
Que la Fnac a déjà atomisé l’intéressement et la participation pour les salariés,
Qu’elle s’acharne désormais sur notre couverture santé et prévoyance pour nous amener à payer davantage pour une moindre couverture, dans le but de récupérer ainsi plus de deux millions d’euros sur notre dos, et que malicieusement nous constatons que cela « matche » avec la rémunération annuelle d’Alexandre B.,
Parce que ce carnage s’inscrit bien dans la perspective « d’économies de même ampleur sur 2013 et
2014 » (80 M€) dénoncées en juin, mais ne suffira pas à lui seul, ce qui interroge sur les misères que nous concocte Alexandre B.,
Que ce dernier, insatiable s’est répandu dans la presse à propos du travail du dimanche qu’il envisage pour nous,
Qu’au titre du dépeçage, il est bien capable de racler d’autres bricoles, du genre conventions et 13ème mois pour arriver à l’os,
Pour ces raisons rapidement exposées mais non exhaustives et pour calmer les ardeurs de notre « bourreau »,