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Six cheminots isérois menacés de sanctions

Aucune sanction à la suite du dernier conflit SNCF !

vendredi 14 septembre 2018, par Solidaires Rhône R.L.


Solidaires Rhône est signataire du texte ci-dessous initié par Solidaires Isère et Sud Rail Chambéry. Solidaires 69 apporte tout son soutien aux camarades menacé-es par la direction revancharde de la SNCF et appelle à rejoindre le rassemblement du vendredi 14 septembre sur le parvis de la gare de Grenoble à partir de 11h00 . Nous étions nous aussi rassemblé-es vendredi 7 septembre pour soutenir notre camarade Christelle qui passait en conseil de discipline.

Au lendemain d’une nouvelle lutte sociale dans le rail, la direction de l’entreprise publique SNCF a décidé de sanctionner, de briser les militantes et militants qui ont lutté ces derniers mois. Un esprit de revanche s’intensifie ces derniers jours au sein de la SNCF. Ils rêvent de n’avoir plus aucune opposition pour mettre encore plus de pression sur les cheminot-es et accélérer les privatisations.

Pourtant, il est primordial de défendre le service public du rail car c’est une alternative incontournable pour lutter contre le réchauffement climatique. Il faut développer au maximum le train pour le déplacement des usagers et usagères, et surtout pour en finir avec le « tout camion » grâce au fret. Défendre le service public ferroviaire et agir pour un report modal ferroviaire, c’est aussi maintenir les lignes et les gares, comme par exemple, celle entre Grenoble et Gap, et même en rouvrir d’autres selon les besoins de la population. S’il est urgent de sortir du système automobile, il faut développer les transports collectifs et aller vers leur gratuité.

Défendre le service public du rail, c’est aussi garantir la sécurité du système ferroviaire, donc de ses usager.e.s et investir dans des infrastructures de qualité. Le statut des cheminots permet d’acquérir des savoir-faire tout au long de leurs carrières, gage d’une qualité de services et d’un haut niveau de sécurité au quotidien. C’est indispensable compte-tenu des spécificités de ce secteur d’activité : travail en continu 365 jours par an et 24 heures sur 24, etc.

Non, on ne peut pas laisser le rail aux grands groupes privés, pris dans des logiques comptables à court terme. Ils ne privilégieraient que quelques lignes rentables et hors de prix sans investir dans les infrastructures. L’exemple des privatisations d’autoroutes est une catastrophe en terme d’augmentation des prix aux péages. Et, cet été, l’écroulement du viaduc de Gênes en Italie, nous rappelle les dangers de favoriser le profit aux dépend de la sécurité.

Les cheminot.e.s et leurs organisations syndicales ont des propositions pour le service public du rail ! La direction de la SNCF et le gouvernement cherchent à les faire taire par la répression.

Il y a une nécessité que l’ensemble du mouvement social et des partis politiques, soutenant la grève SNCF de ces derniers mois, s’unissent face à ces violentes attaques.

Nous apportons notre soutien aux 6 camarades de SUD-Rail de Grenoble mais également à l’ensemble des cheminotes et cheminots (à Lyon, Paris, Rennes, Nîmes, Bayonne, …) qui sont victimes de cette violente répression patronale. Nous demandons l’arrêt immédiat de leurs poursuites, l’arrêt du démantèlement du service public du rail et l’abrogation du pacte ferroviaire du gouvernement Macron.

Nous appelons au rassemblement de soutien prévu le vendredi 14 septembre à partir de 11h sur le parvis de la gare de Grenoble.





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