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Réunion / débat

CIZÎR/CIZRE/DJIZRÉ : HISTOIRE D’UN MASSACRE

27 février - 19h00 - Palais du Travail de Villeurbanne

jeudi 27 février 2020, par Solidaires Rhône R.L.

LE COMITÉ LYONNAIS POUR LA LIBÉRATION DE TUNA ALTINEL (auquel participe Solidaires 69) VOUS INVITE À UNE RÉUNION-DÉBAT

CIZÎR/CIZRE/DJIZRÉ : HISTOIRE D’UN MASSACRE

AVEC LA PARTICIPATION DE FAYSAL SARIYILDIZ, ANCIEN DÉPUTÉ HDP, TÉMOIN DES ÉVÉNEMENTS.

JEUDI 27 FÉVRIER 2020 - 19H00 - PALAIS DU TRAVAIL (Villeurbanne)


LE COMITÉ LYONNAIS POUR LA LIBÉRATION DE TUNA ALTINEL VOUS INVITE À UNE RÉUNION-DÉBAT

CIZÎR/CIZRE/DJIZRÉ : HISTOIRE D’UN MASSACRE
AVEC LA PARTICIPATION DE FAYSAL SARIYILDIZ, ANCIEN DÉPUTÉ HDP, TÉMOIN DES ÉVÉNEMENTS.

JEUDI 27 FÉVRIER 2020
19H00.
PALAIS DU TRAVAIL
9 place Lazare Goujon
69100 - VILLEURBANNE
Métro A – Arrêt Gratte-ciel

L’été 2015 est chaud pour le Kurdistan de Turquie. La chaleur est d’abord celle de l’espoir, suite à la percée du HDP, le Parti démocratique des peuples, aux législatives du 7 juin. Mais l’espoir est vite noyé dans le feu et le sang à partir de fin juillet. Un attentat commis par un sympathisant de Daech le 20 juillet, suivi de l’assassinat deux jours plus tard de deux policiers turcs servent de prétexte à l’état turc et son maître Recep Tayyip ERDOĞAN pour reprendre la guerre contre le PKK, la guérilla kurde dont la branche syrienne a arrêté Daech en Syrie.

En août 2015, de nombreuses villes du Kurdistan de Turquie, dont Cizre, proclament une « autonomie démocratique », inadmissible pour l’État. Ces villes sont encerclées et bombardées par l’armée et les forces « spéciales » turques qui emploient les grands moyens (artillerie lourde, chars d’assaut). C’est la politique de la terre brûlée contre une guérilla urbaine amateure formée par des jeunes des quartiers. Dans chaque ville en guerre l’état suit la même stratégie. Un couvre-feu est annoncé pour une date très, voire trop proche et les habitants sont sommés de quitter le quartier ou la ville. Ceux et celles qui resteront seront considéré.e.s comme « terroristes » et en conséquence traité.e.s comme tel, ce qui signifie être éventuellement abattu.e.s sans jugement. Cizre subira plusieurs couvre-feux, de plus en plus violents, et à chaque fois sans foi ni loi.

Le bilan (non officiel évidemment) conclura à 251 morts « militaires » pendant le siège (Kurdes et soldats turcs) et 175 morts dans les caves, dont 150 cadavres calcinés. La Présidente de la Fondation Turque pour les Droits de l’Homme, Şebnem Korur Fincancı, conclura à une « intention génocidaire.





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