Communiqué de presse
Saint-Denis, 07 février 2015
samedi 7 février 2015, par
Depuis le 7 février au matin, les agents commerciaux des trains (contrôleur-euses) ont individuellement et massivement fait valoir leur droit de retrait sur toute la région Rhône-Alpes (Lyon-Chambéry-Saint- Etienne-Grenoble- Valence...) suite aux agressions répétées et notamment la dernière en date du 6 février ayant entrainé des violences graves sur deux contrôleurs sur l’axe Lyon-Grenoble. Chaque salarié-e a le droit de préserver son intégrité physique et morale, dès lors que les conditions d’un emploi en sécurité ne sont plus réunies. L’employeur à lui l’obligation d’assurer aux salarié-es les garanties d’un travail en toute sécurité.
Au mois de décembre dernier, la Direction de la SNCF a préféré jouer le pourrissement en menaçant les agents (déjà très inquiets) de Chambéry et Grenoble de sanctions, lorsque sur les Alpes une vague d’agressions conduisait les contrôleur-euses à refuser de se mettre en danger. 6 jours pendant lesquels la Direction de la SNCF n’a pas ouvert de négociations, préférant l’exaspération des usagers à une sortie de conflit rapide. En ne prenant pas ses responsabilités et en culpabilisant des cheminot-es qui n’en peuvent plus des dégradations qu’ils-elles subissent la Direction crée les éléments d’une augmentation de la violence. « La violence dans les trains ne tiens pas du hasard, pas plus qu’elle n’est un sentiment comme cela est régulièrement soutenu par la direction SNCF ».
La fédération SUD Rail appelle la Direction SNCF à prendre les mesures immédiates pour garantir la sécurité des personnels et des usagers ! Les personnels et les usagers doivent pouvoir se déplacer en toute sécurité. Les solutions existent, mais elles nécessites une autre politique que celle de l’austérité :
La Fédération SUD Rail appelle la Direction de la SNCF à ses responsabilités, les autorités administratives et judiciaires à venir en soutien des personnels et des voyageur-euses. La sécurisation des personnels passe par une gestion globale de l’emploi : « effectifs, roulements, conditions de travail »