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CLEMENT MERIC : MEURTRE D’UN MILITANT DU SYNDICAT SUD ETUDIANT

samedi 15 juin 2013, par sud santé


Le meurtre de CLEMENT MERIC, 19ans est un grand choc pour notre Syndicat et pour tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs et ses engagements.
Clément est originaire de Brest. "C’était un jeune intellectuel, citoyen du Monde, sachant dire non" dit de lui un de ses professeurs. Il arriva à Paris en 2012 pour suivre des études à Sciences Po et se sentait concerné par le mouvement social, pour la défense des revendications étudiantes, contre les idées fascites, l’homophobie, le racisme, l’antisémitisme, l’ultra libéralisme, les inégalités hommes­-femmes.
C’était un jeune homme discret, courageux, un peu réservé, frêle, tout juste remis d’un combat qu’il mena contre un cancer, forçant l’admiration de tous. Loin de la description qui en a été faite par certains médias, l’assimilant à un extrémiste, aux antipodes de la culture de l’ultra violence des skinheads, qui l’ont massacré à coups de poings. Un éventuel échange de mots ne justifie en rien l’acte.
Les valeurs syndicales sont incompatibles avec ces mouvements d’extrême droite qui exacerbent la violence pour essayer d’imposer leurs idées et d’arriver à leurs fins, en contradiction avec les valeurs républicaines. L’histoire nous montre le danger de ces théories : ne l’oublions jamais. En dressant les gens les uns contre les autres à des fins électoralistes, certains politiciens ont fait de notre pays un grand puzzle usé, dont les pièces ne correspondent plus vraiment. Ils ont transformé les rues en lieux de suspicion : contre les juifs, les arabes, les gays, les roms, les libertaires, les chômeurs.
Nous vous invitons tous à combattre tous les jours dans votre vie, ces idées qui rejettent la différence et essaient de trouver des boucs émissaires à la situation économique. Car certaines idées qui ne se discutent pas, mais se combattent. A l’exemple de Clément, engagez vous dans la vie sociale et sachez dire NON !
Nous pensons à sa famille et à ses amis et exprimons notre émotion et notre indignation.
Le Syndicat SUD­SANTE­SOCIAUX du Rhône
juin 2013

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