L’Union syndicale Solidaires juge inacceptable le texte sur lequel vienne de tomber d’accord le patronat et
des organisations syndicales.
Cet accord :
- institutionnalise davantage la précarité par la généralisation des contrats de projets et les contrats à durée
indéterminée intermittents.
- instaure une super-flexibilité par de nouvelles mesures de mobilité, la généralisation de l’accord
compétitivité/emploi, et de nouvelles modalités pour les PSE, en se dégageant systématiquement des
obligations légales et conventionnelles du licenciement économique.
- spolie les salariés-es par une barèmisation plafonnée en cas de licenciements sans cause réelle et sérieuse.
- réduit les délais de recours des syndicats en matière de licenciements économiques collectifs et de
contestation aux prud’hommes.
La logique patronale est claire : renforcer la flexibilité de la force de travail, poursuivre la destruction du
code du travail et la hiérarchie des normes.
Il n’y a pas de sécurisation de l’emploi mais sécurisation des droits, déjà exorbitants, des patrons. L‘union
syndicale Solidaires s’emploiera à construire les mobilisations nécessaires pour rejeter cette régression
sociale historique.
Paris, 11 janvier 2013