> Les syndicats > Solidaires étudiant-e-s > Newsletter d’Avril de la Fédération des Syndicats SUD Etudiant

Newsletter d’Avril de la Fédération des Syndicats SUD Etudiant

mardi 11 avril 2006


1/ Retrait du CPE, une première victoire vers le retrait de "la loi d’égalité des chances" et du CNE.

La déclaration du Premier Ministre, Dominique De Villepin, annoncant le remplacement (autrement dit le retrait) de l’article 8 du projet de loi instaurant le CPE constitue une première victoire. La mobilisation massive des jeunes, salarié- es, précaires et chômeurs/euses de ce pays a réussi à arrêter le projet de démantèlement du code du travail du gouvernement (en permettant aux employeurs de licencier sans motif un-e jeune de moins de 26ans pendant deux ans). Le remplacement de l’article 8 ne constitue pas pour autant une réponse à la hauteur de la lutte contre le chômage des jeunes. Le CIVIS et le contrat de professionalisation constituent un ènième dispositif d’insertion des jeunes non qualifié-es avec peu de moyens (25 millions d’euros pour 2006 alors que les exonérations de charges sociales coûtent 18 milliards d’euros par an).
Ce recul est une première étape vers le retrait de toute la loi dite sur "l’égalité des chances” et du CNE qu’exige la coordination nationale de Lyon du 8 et 9 avril 2006. Le Premier Ministre ne s’est pas prononcé dans son intervention sur le retrait des autres mesures anti-sociales de “la loi d’égalite des chances” telles que l’apprentissage des jeunes à partir de 14 ans et le travail de nuit à partir de 15 ans, mais aussi sur le retrait du CNE. Par conséquent, nous devons poursuivre la grève pour obtenir satisfaction sur l’ensemble de nos revendications.

La Fédération des syndicats SUD-Etudiant soutient en ce sens l’appel de la coordination nationale des étudiant-es, lycéen-nes, précaires et salarié-es en lutte de Lyon à poursuivre la mobilisation tout au long de la semaine :

- lundi 10 avril : journée nationale d’information,

- mardi 11 avril : journée nationale de manifestations décentralisées,

- mercredi 12 avril : journée nationale de blocage des gares, autoroutes et axes stratégiques,

- jeudi 13 avril : journée nationale de manifestations décentralisées,

- vendredi 14 avril : journée nationale de mobilisation pour soutenir les anti-cpe inculpé-es.

La Fédération des syndicats SUD-Etudiant exige le retrait de toute la loi dite sur "l’égalité des chances” et du CNE, et soutient donc ’appel à la grève générale reconductible des jeunes et salari-és de la coordination nationale de Lyon comme seul moyen d’obtenir satisfaction sur toutes nos revendications.

Lien direct :

- sur le dossier de SUD Etudiant concernant la mobilisation : http://www.sud-etudiant.org/rubrique.php3?id_rubrique=137
- sur le dernier tract de la Fédération SUD Etudiant appelant à la poursuite de la mobilisation : http://www.sud-etudiant.org/article.php3?id_article=542
- sur le site de la coordination nationale : http://coordination.no-ip.org/


2/ Appel de la coordination nationale de Lyon du 8 et 9 avril 2006.

Les 3 millions de jeunes, de salariés du public et du privé, les sans- papiers et tous les précaires qui ont manifesté et fait grève le 4 avril, les nombreuses actions menées cette semaine témoignent de l’amplification du mouvement contre la précarité et notamment contre le CNE et la Loi sur l’égalité des chances (LEC). La mobilisation continue, bien que l’intersyndicale n’ait pas encore annoncé de suites au 4 avril. Nous ne nous sommes pas laissé tromper par les manoeuvres gouvernementales, qui visaient uniquement à gagner du temps.

Si le gouvernement supprime la loi dite sur Egalité des Chances et le CNE, ce sera une première victoire pour le mouvement. Cela montrera que le rapport de force est en notre faveur. Il faudra alors profiter de la brèche ouverte pour imposer, avec les salariés, les sans-papiers et les précaires, nos autresrevendications. L’ensemble de la LEC (apprentissage à 14 ans,travail de nuit dès 15 ans, suppression des allocations familiales sous des prétexte divers, stages dans la police et l’armée pour les jeunes considérés comme de futurs délinquants...) constitue une attaque contre la jeunesse, les pauvres et les travailleurs.

Mais nous refuserons toute manoeuvre du gouvernement qui viserait à remplacer le CPE par un CPE bis réservé aux jeunes et marqué une nouvelle fois du sceau de la précarité. De plus, nous ne croyons que ce que nous voyons. Actuellement, loin d’être dénaturé, le CPE est entré en vigueur : dans l’aménagement proposé par Chirac, le patron n’a toujours pas à justifier le licenciement, mais simplement à en signaler la raison. La période d’essai, même ramenée à un an, reste la promesse de la précarité à vie : après le CNE et le CPE, le gouvernement nous prépare le Contrat de Travail Unique.

Il n’y a pas de négociation possible sur ces bases, nous exigeons le retrait total de la LEC et du CNE. La Coordination Nationale de Lyon rappelle par ailleurs qu’au-delà de ces revendications, elle déplore tous les projets allant dans le sens d’une accentuation de la précarité, et notamment le projet de loi CESEDA qui considère les immigrés comme des êtres humains jetables.

Persistant dans la brutalité caractéristique du gouvernement, le ministre de l’éducation a décidé de mettre fin à la grève en usant de tous les moyens à sa disposition : Chantage aux examens, fermetures administratives, des facs et déblocages des lycées et des universités par la force. À cette pression sur les étudiants les lycéens et les personnels, s’ajoute une répression policière toujours plus massive. Le ministère annonce 5000 arrestations en fin de semaine. Les comparutions immédiates se multiplient et aboutissent à des sanctions lourdes (TIG, amendes, prison ferme).

Nous dénonçons également la répression croissante des mouvements sociaux, et exigeons l’amnistie de nos camarades inculpés. Ces attaques ne font que renforcer notre détermination.

Nous voulons la réouverture des facs fermées administrativement,nous exigeons que nul étudiant ou lycéen ne soit pénalisé d’aucune manière que ce soit en raison du mouvement de contestation dans les lycées et universités. Nous réaffirmons que le gouvernement, par son immobilisme et la stratégie de pourrissement qu’il a adoptée, porte l’entière responsabilité de la situation délicate que connaissent aujourd’hui les universités.

Dans ce contexte, nous demandons à la Conférence des Présidents d’Université de s’assurer que les examens de second semestre ou de fin d’année ne porteront pas sur des enseignements qui auraient été délivrés pendant toute la période de mobilisation étudiante. Pour le reste, nous affirmons la souveraineté des Assemblées Générales locales qui, seules, sont aptes à discuter avec leur président d’université des modalités d’examen.

Notre priorité absolue est de contribuer à la mobilisation des travailleurs : c’est maintenant le moment d’y aller tous ensemble. Il faut convaincre directement, par des diffusions de tracts, des discussions et des assemblées générales jeunes/salariés que le seul moyen de gagner sur nos revendications, c’est la grève générale reconductible. Nous appelons les salariés à ne plus attendre un premier secteur qui se mettrait en grève pour entraîner les autres : ce secteur, c’est la jeunesse en lutte depuis deux mois. Dans cette perspective et pour franchir une nouvelle étape dans la mobilisation, nous appelons les syndicats à rompre immédiatement toute négociation et à appeler immédiatement à des manifestations régionales et à la grève générale jusqu’à satisfaction de nos revendications.

Les étudiants et lycéens mobilisés doivent donner confiance aux salariés. Pour cela, il faut avant tout que le mouvement, la grève et les blocages se poursuivent, même là où les vacances débutent. Il faut aussi multiplier les actions communes avec les salariés et les équipes syndicales, sans oublier les manifestations massives. Nous appelons donc dès maintenant les salariés et leurs organisations à tenir des AG en vue d’élire des délégués pour la prochaine Coordination Nationale Unitaire. Le rapport de force que nous construisons permet d’obtenir aussi des victoires rapides sur le plan local. Nous soutiendrons toutes les revendications des salariés et des précaires en lutte. Le mouvement que nous construisons est capable, après des années de défaites, d’inverser la balance, de changer le rapportde force : gagner sur nos revendications, en finir avec ce gouvernement, c’est possible.

Avec l’aide des syndicats locaux qui y appellent déjà, nous ferons du 11 avril un succès. Nous appelons dès maintenant les jeunes, les sans-papiers, les précaires, les salariés et leurs organisations à manifester et à faire grève à nouveau le 18 avril. Nous souhaitons que cette journée puisse donner lieu à des débats et des AG unitaires où étudiants, salariés, sans-papiers et précaires puissent ensemble se donner des perspectives de lutte.

Coordination nationale des étudiant-es, lycéen-nes, précaires et salarié-es de Lyon.


3/ DEJA 4000 ARRESTATIONS, NON A LA JUSTICE DE CLASSE !

Contrairement à ce qu’espérait le gouvernement, le mouvement contre la loi sur l’égalité des chances et le CNE, qui dure depuis plus de deux mois, ne faiblit pas. Devant une situation qui lui échappe, ce dernier a mis en place une politique de répression très active. Partout en France et de manière arbitraire, les forces de l’ordre arrêtent, convoquent, tabassent les manifestant-es.

Déjà, plus de 4000 interpellations ont été effectuées dans toute la France, dont un tiers sur Paris uniquement ! Les arrestations varient d’un simple contrôle d’identité à des peines de prison ferme allant jusqu’à 8 mois. De nombreux procès sont à prévoir dans les semaines et les mois à venir.

La Fédération SUD Etudiant réaffirme son soutien à toutes les victimes de la répression et appelle à des manifestations devant les commissariats et les tribunaux pour exiger le retrait des poursuites judiciaires engagées.

SUD Etudiant dénonce l’intimidation et la pression exercées par les forces de l’ordre sur les manifestant-es et encourage la création de collectifs anti-répression sur les villes concernées.

SUD Etudiant exige l’amnistie pour tous les acteurs/trices des mouvements sociaux (loi Fillon, révoltes des banlieues, anti-LEC...) victimes de la répression.

Nous rappelons également que la lumière doit être faite rapidement sur la responsabilité des CRS dans le coma du camarade Cyril Férez de SUD PTT.


4/ ABROGATIONS DES LOIS ANTISOCIALES

La Fédération SUD Etudiant se félicite de la réussite de la journée d’actions et de blocages appellée par la coordination nationales des étudiants et des lycéens. L’ampleur des blocages montre bien la détermination des étudiant-es et salarié-es en lutte face à la volonté du gouvernement de temporiser et de jouer le pourrissement.
La Fédération SUD Etudiant soutient le mouvement et appelle à l’ amplifier en favorisant les actions communes avec les salarié-es du pays. Nous revendiquons :

- l’abrogation totale du projet de loi sur l’égalité des chances

L’abrogation du CNE

le retrait du projet de loi CESEDA

L’amnistie des émeutiers de novembre et des emprisonnés du mouvement social en cours

L’arrêt des poursuites judiciaires contre les étudiant-es et lycéen-es

La Fédération SUD Etudiant soutient la plateforme de revendication de la coordination nationale et rappelle que cette dernière est l’outil le plus légitime du mouvement étudiant et lycéen et que la seule voix des responsables de l’Unef, l’UNL n’est pas représentative de l’ensemble du mouvement.

Face à l’intransigeance du gouvernement, aux menaces de faire réouvrir les établissements par la force et face au chantage aux examens de la Conférence des Présidents d’ Université (CPU) la Fédération SUD Etudiant rappelle que c’est aux Assemblées Générales souveraines que revient le choix d’arrêter ou non le mouvement et de proposer des modalités propres pour les examens.


5/ Communiqué du réseau MayDay

Le Premier mai, le réseau Euromayday organise des parades dans une vingtaine de villes européennes1 en lien avec des initiatives à New-York et Los Angeles. Nous entendons protester et agir contre la précarisation des conditions de vie et de travail d¹une majorité d’Européen-nes. Nous réclamons l’égalité sociale pour toutes et tous : l’accès au logement et aux transports, la liberté de circulation et d’installation pour les migrant-es et la sécurité du revenu afin de répondre aux mutations du monde du travail. L’année passée, les parades Euromayday ont rassemblé plus de 300 000 précaires dans les rues de l’Union Européenne.

Nous sommes des précaires : chômeurs et chômeuses, étudiant-es, intérimaires, allocataires et allocatrices, malades, intermittent-es, travailleur-ses indépendant-es, stagiaires, sans-papier-es, etc. réuni-es en collectifs dans nos villes et à travers un réseau transeuropéen pour défendre nos droits et en conquérir de nouveaux.

Nous ne nous reconnaissons pas dans ceux et celles qui, à la tête des gouvernements, des partis, des syndicats ou des institutions européennes, prétendent parler en notre nom et prennent des décisions sur nos vies sans nous accorder la moindre attention. Nous paradons le Premier mai pour nous réapproprier un moment de fête qui a été confisqué par ceux et celles qui voient dans l’emploi à tout prix la solution à tous les problèmes.

Nous vous invitons à la conférence de presse de présentation de l’Euromayday, qui se tiendra à Bruxelles, ce vendredi14 avril 2006. Des précaires venu-es de toute l’Europe seront présent-es pour faire avec vous le point sur des situations et des revendications qui caractérisent l’Europe des luttes contre la précarisation.

Ensuite, une action aura lieu. Les poussins et les lapins seront lâchés pour une grande chasse aux oeufs de Pâques destinée à rendre visible notre écart avec une capitale politique de l’Europe que représente parfaitement la technocratique Commission Barroso.

Contacts :

06 84 47 20 92 / 06 66 41 64 26

www.euromayday.org pour le réseau européen

www.maydayfr.org pour le Mayday Paris


6/ Contre la casse du service public d’Education, syndique-toi et lutte !!!

- PRÉSENTATION RAPIDE DE SUD ETUDIANT

Depuis sa création en 1996, à la suite du mouvement de grève chez les travailleursSEUSES et les étudiantEs de novembre et décembre 1995, SUD Etudiant n’a cessé de mener des actions et de participer aux luttes contre la précarité, contre la marchandisation du savoir, contre la casse du service public, contre le sexisme, pour la liberté de circulation et la régularisation des sans-papiers (carte d’étudiantE= carte de séjour), pour une université gratuite et ouverte à tous et toutes, pour un salaire social pour la jeunesse...

En tant que syndicat nous pensons que défendre les étudiantEs c’est aussi défendre unE sans-papier, unE précaire, unE jeune travailleur(se) exploitéE. C’est pour cela que dans ce site tu trouveras, outre les droits sociaux des étudiantEs, les droits des étrangerEs et les droits des salariéEs. Nous savons en effet que 700.000 étudiantEs sont obligéEs de travailler pour financer leurs études et que 100 000 vivent sous le seuil de pauvreté. C’est pour cela que nous nous battons pour obtenir un salaire social pour l’ensemble de la jeunesse qui lui permette de vivre et de se former dans des conditions décentes. Ce site, tel qu’il a été conçu doit te permettre de te défendre et de faire prévaloir tes droits dans les différents univers sociaux auxquels tu appartiens. Il doit aussi t’inviter à participeractivement aux luttes pour de nouveaux droits, pour une société démocratique et solidaire...

- POURQUOI UN SYNDICAT D’ÉTUDIANT-E-S ?

  • Rompre avec l’isolement individuel

Face à la jungle de l’enseignement supérieur, il est quasiment impossible d’agir seul-e et il est toujours plus facile pour les dirigeant-es d’une société, d’une entreprise, d’une institution, de regner sur une somme d’individus isolés que sur un collectif organisé. Un syndicat est dans la plupart des cas un bon outil pour impulser des actions collectives.

  • Rompre avec l’atomisation du monde étudiant

L’éclatement et l’autonomie des universités au niveau national ainsi que la mise en place de pôles d’excellence (réformes Allègre et Lang) ont pour effet d’isoler les filières et les universités entre elles. La dernière réforme sur les ECTS accentue cet état de fait en individualisant les cursus à la fac. Or on ne gagne que peu de chose en ne se battant qu’à un niveau local : pour changer les choses, il y a necessité à agir ensemble, en se donnant les moyens d’une structuration d’envergure nationale. Au delà des diversités, le monde étudiant a un socle d’intérêts communs (aide sociale, budgets nationaux...)

Cette base commune doit permettre de se regrouper pour formuler un autre projet. Un syndicat étudiant est un regroupement de personnes dont le but est de défendre les intérêts matériels et moraux communs des étudiant-e-s. Cela permet entre autres d’avoir une vision plus large des problèmes rencontrés individuellement, de les relier aux grandes questions de société suscitées par la politique gouvernementale, et par ce biais de savoir comment y répondre.

Face à tous les corporatismes, nous entendons développer la solidarité et la citoyenneté étudiante.

- POURQUOI SE SYNDIQUER, MILITER À SUD ETUDIANT-ES ?

  • Contribuer à la construction d’un contre-pouvoir

Face aux attaques libérales portées à l’université, les actions sporadiques ne peuvent suffir à inverser la vapeur. Il est nécessaire de construire une structure permanente, combinant la réflexion et l’action sur le long terme et permettant d’élaborer une stratégie nationale.Se syndiquer aujourd’hui c’est entrer en résistance, c’est refuser l’élitisme, le mercantilisme, la logique libérale qui veut que réussir se fasse au dépend des autres.Se syndiquer aujourd’hui, c’est montrer sa volonté de vouloir élaborer un projet altenatif pour l’université, pour la société. Se syndiquer c’est également soutenir l’activité et l’indépendance syndicale, c’est participer à la vie démocratique du syndicat et au développement d’une réelle citoyenneté étudiante, pour que de « supermarché du savoir », l’université redevienne un lieu de vie et de réflexion en lien avec la vie sociale qui l’entoure. Enfin, c’est soutenir activement les différentes luttes sociales, que ce soit à côté des SANS ( Papiers, Logements, ...) qu’à travers un soutient aux précaires de la restauration rapide, à la lutte contre la casse des services publics... et tout ce que vous voudrez faire : SUD Etudiant sera ce que nous en feront ensemble.

- SUD ETUDIANT COMMENT ÇA FONCTIONNE ?

Notre fonctionnement est basé sur l’autogestion et la recherche du consensus. A SUD Etudiant, pas de président-e ou de hiérarchie interne. L’ensemble des syndicats locaux sont autonomes et travaillent ensembles dans la fédération. Les orientations sont décidées en congrès et, ponctuellement, dans des conseils fédéraux, ouverts à tou-te-s les adhérent-es de la fédération. Des personnes peuvent être mandatées pour remplir des tâches précises : les secrétaires fédéraux C’est une forme d’exécutif pour l’ensemble des syndicats. Nous cherchons a éviter toute sur représentation et tous centralisme parisien et sommes fonciérement anti-bureaucratiques. De fait, notre activité ne se résume pas aux élections universitaires...

- POURQUOI ÊTRE MEMBRE DE L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES

Quand près de la moitié des étudiant-es travaillent, souvent de façon précaire, pour financer leurs études, quand on voit les attaques que subissent les salarié-es du public et du privé, il est logique pour nous de participer activement à
une union syndicale qui regroupe les SUD ( PTT, Rail, Education, Santé-Sociaux, ...) mais également des syndicats comme le SNUI aux impôts. L’université n’étant pas coupée du reste de la société et des débats qui la traverse, il est important de ne pas se cantonner à des revendications purement universitaires. l’Union Solidaires en développant un syndicalisme de défense des salarié-es et de transformation de la société, en évitant les dérives d’institutionalisation, en recherchant ce qui unit plutôt que ce qui divise,en permettant une démarche interprofessionnelle, répond à nos attentes.





mieux vu avec Firefox